Certaines épines piquent plus que le dard d'une abeille. - Yume Mayu KUROONI [ E.C ]

« Notre époque est détraquée. Maudite fatalité, que je sois jamais né pour la remettre en ordre ! » - Hamlet.

« Les deux faces du miroir...»

» Caractère : "Je ne veux personne... Laissez-moi en paix... ". Yume, traumatisée par son passé et tout les obstacles qu'elle a du franchir, ne s'ouvre plus à personne. Tentez de lui parler et elle partira en courant, les larmes aux yeux, étant certaine que vous la détestez. Ainsi, elle ne parle à quiconque. Ses lèvres ne s'ouvrent que pour des phrases presque monosyllabiques. Elle n'aime pas que l'on vienne lui parler, et elle n'aime pas aller parler aux gens. Problématique, n'est-ce pas ? Voilà, maintenant vous comprenez. Pour elle ça ne l'est pas. C'est simplement normal. C'est simplement ce qui a toujours été et qui ne changera jamais. Pourtant, elle n'a pas le fond mauvais, loin de là. C'est une jeune fille fascinée par tout ce qui l'entoure, de l'étoile qui brille dans le ciel à la fourmi qui se faufile sur le sol. Elle porte une admiration irréfutable à cet univers qu'elle connait si mal. Ainsi, pour elle, tout est merveilleux. Elle n'est pas non plus du genre à dire que le monde est beau, que le monde est gentil, mais elle ne dirait jamais qu'il n'y a que la cruauté en cette Terre et que rien ne vaut la peine d'être vécu. Parler lui du paysage, de la beauté d'une sérénité, d'une pensée qui vous trouble, et peu à peu, comme une fleur s'épanouissant au lever du jour, elle s'ouvrira à vous et finira par vous parlez sans trop de gêne. Il est aussi remarquable que lorsqu'elle parle en de longues phrases, celles-ci sont assez poétiques, emplies de métaphores et personnifications diverses. Malgré son silence, elle a beaucoup à dire. Et les simples mots ne suffisent généralement pas. Alors elle s'exprime en reliant ses pensées aux éléments du monde qu'elle connait, aux choses dont elle sait beaucoup de caractéristiques.

Yume est fainéante. Ou plus exactement, perpétuellement assoupie. Son sommeil inversé, faisant qu'elle dort en journée et non en nuit, ne l'aide en rien dans ses études. En journée, en plein cours, vous la verrez certainement roupiller sur sa table sans même s'être rendue compte qu'elle s'était endormie. Ce n'est pas de sa faute, c'est simplement qu'elle ne parvient vraiment pas à dormir la nuit, les ténèbres l'effrayant, et qu'elle préfère donc dormir en sachant que, lorsqu'elle r-ouvrira les yeux, elle pourra voir encore la lumière du jour. Le plus problématique pour cette très bonne élève reste qu'elle ne peut pas utiliser sa magie en dormant. C'est assez logique, mais aussi assez embêtant. A moitié réveillée, elle se rappellera à peine de ses formules et fera donc des erreurs qu'elle n'aurait pas faites s'il avait fait nuit. De ce point de vue, la nuit est son temps. Vous allez demander : mais n'a t-elle pas peur du noir, comme dit plus haut ? Et bien si. Mais prenons l'exemple des papillons de nuit, voulez-vous. Ces petits créatures frêles vivent la nuit, se mouvent lorsque l'astre dans le ciel se trouve être la Lune, mais ils sont pourtant attirés par la lumière. Eh bien Yume est exactement pareil. Maladroite ? Ah oui, mais c'est surtout du au fait qu'elle ne fasse pas attention à ce qu'elle fait. Et en réalité, c'est toujours sur la même base, elle n'est maladroite que la journée, parce qu'elle n'est pas bien réveillée. La nuit, Yume devient très agile, très assurée, même si ce n'est pas vraiment utile. Bah oui, pas besoin d'être adroite la nuit, mit à part peut-être pour éviter de tomber dans les escaliers ...?

" Yume, je t'aime. " Non ! Ne dites surtout pas ça ! Pourquoi ? Parce que c'est dangereux. Dangereux pour Yume. Elle piquerait son phare, tournerait aux fraises, se changerait en pivoine...! Bref, elle rougirait jusqu'à ce qu'on puisse la confondre avec le texte sur les verrines de pâté. Yume, elle, elle n'est pas prête pour ce genre de sentiments. Elle supporte déjà les siens, ce flot incessant qui l'emporte loin des autres. Et c'est bien assez, oh bien trop même, pour ses pauvres épaules...! Elle prétextera ne pas avoir le temps pour ça, ne pas en avoir l'envie, dira devoir se concentrer sur ses études et sur rien d'autre, mais c'est surtout probablement par peur des autres, par peur d'aimer, qu'elle refusera ce genre de déclaration, de proposition. Parce que oui, au delà de son silence, de sa timidité, c'est une peur presque maladive des autres qui la bloque. On ne sait jamais ce qu'il y a dans l'esprit des gens, à quoi ils pensent, on ne sait jamais l'avis qu'ils ont de nous, s'ils comptent nous soutenir ou nous trahir. Et c'est tout ça qui fige la jeune demoiselle sur place. Parce que trahie, elle l'a déjà été tant de fois. Elle connait la souffrance que cela donne, elle connait cette impossible d'avoir au coeur une plaie qui ne cicatrise pas et laisse se déverser tout ce qu'il nous reste. Yume connait cela, bien trop, et ne souhaite absolument pas que d'autres personnes la trahissent. Alors elle est animée par une pensée simple : pour ne pas trahie à nouveau, il ne faut pas accorder sa confiance. Seulement, loin d'être bête, elle se sait d'un naturel naif et sait donc aussi parfaitement, par conséquent, que si elle se rapprochait de quelqu'un elle lui accorderait sa confiance. Une solution à ça ? Craindre tout le monde. Malheureusement, pour cette passivité qui lui est propre, elle se retrouve très brimée par les autres élèves de l'académie qui la juge sans avis et sans réflexion. Malgré ces critiques, la demoiselle ne dit rien et garde son propre opinion d'elle-même. [ En cours ]

» Physique :Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte Texte

« Un passé, un présent, un futur... »

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« Es-tu assez forte...? »

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